On peut devenir aidant du jour au lendemain, par exemple à la suite d’un accident ou d’une maladie subite d’un de nos proches. Mais il arrive plus fréquemment que l’on devienne proche aidant presque à notre insu, en prenant toujours un peu plus de responsabilités au fil des semaines, des mois et même des années. 

C’est donc avec le temps que l’on construit et que l’on endosse le rôle de proche aidant. Et c’est à la longue que l’on accumule les charges, les responsabilités... et la fatigue qui les accompagne.

La majorité des personnes proches aidantes ne se considèrent donc pas comme telles. Elles se voient comme la mère, le mari, la conjointe, la fille, le frère ou l’ami de la personne à qui elles prodiguent des soins ou apportent de l’aide. Cette vision justifie possiblement une motivation à apporter de l’aide, mais le lien avec la personne et le quotidien ne se voit-il pas transformé? En effet, l’aidant assume un rôle supplémentaire que celui d’aimer la personne et de la soutenir dans un échange humain tel qu’il est attendu dans nos valeurs relationnelles.

Le rôle de proche aidant a un impact considérable dans les différentes sphères de la vie.